Je reviens tout juste de mon tant souhaité voyage-marathon en Islande. Ahhh que j’aime voyager! Que j’aime courir! Que j’aime courir au mieux de mon potentiel du moment! Et les trois en même temps, un délice.
Bon ok, je suis bien consciente que faire un PB sur marathon quand on est de type à faire la fête en voyage, découvrir au max et dormir au minimum, ce n’est pas une mince affaire. N’empêche, je me débrouille pas si mal au comptoir des trios… et mon 7e marathon m’a ravie!
Ce voyage-là, je le voulais depuis longtemps. Et nous l’avons moulé au meilleur du possible (enfin, s’il existe mieux, c’est dur à croire). Et le plaisir du beau, du bon, du pur, du nature, ça commence dès l’avion, au-dessus du Groenland:
Et le voyage dans son ensemble? Comme je disais à mes amis FB, un charme. Tout a été pour le mieux, tout le long.
Par exemple, avoir trop faim pour chercher, entrer dans une bicoque de coin de rue, trouver ça délicieux et apprendre par la suite que tu as choisi par hasard LE resto local par excellence? Ce fut cela, dans tout, tout le temps, excursions, randos, baignades dans les sources chaudes, bouffe, routes, rencontres, nommez-le, 24/7, le bonheur.
J’en reviens charmée et JP aussi. Une autre photo tout de suite:
Et une vidéo de notre concours Toucher aux glaçons géants sans vous faire mouiller malgré vue obstruée et vagues complètement inégales. (Échec lamentable…)
Bon bon bon, mon marathon maintenant
J’ai couru ce Marathon de Reykjavik dans une joie totale ET un besoin de me pousser malgré les obstacles ponctuels, et tout ça, 2 semaines jour pour jour après mon premier Ultra trail couru avec autant de fougue et de désir de performance (c-a-d au meilleur ou pas trop loin de mes capacités actuelles sur ladite distance et non pas simplement faire la distance).
Je le mentionne, parce que ce fut un petit exploit en soi pour moi ces 2 courses aussi rapprochées, sans entraînement spécifique et affûtage.
Et 2 grosses courses en 2 semaines, si vous googlez la question (quoi, vous ne googlez jamais ce type de question vous?), les grands manitous de la course vous diront que non, impossible de penser performance dans les deux. Hé ben tourlitouloulou! J’ai réussi! Et sans blessure, sans douleur récidivante et surtout, en ayant un plaisir fou!
Avertissement: Ce billet comporte son lot de propos de coureuse fière d’elle en ce moment.
Pourquoi je dis ça? Mmmm comment dire… Une fille qui aime se battre sur un parcours, qui aime la compétition, c’est disons… socialement encore moins bien accepté. Un gars compétitif a encore plus la liberté «morale» de parler de son bon classement et de son chrono. Car pour la fille, c’est vu comme… plus agressif. Et pourtant…
Pourtant c’est la même maudite affaire! Aimer gagner, bien se classer, faire son PB sur une distance, c’est universel! Ou à tout le moins, ça devrait l’être au lieu du convenu –participer pour les filles, performer pour les gars-. On n’est plus en 1950 bordel!
Parlant de femmes et de course à pied, connaissez-vous Rory Bosio, ce phénomène de l’ultra, une fée de la course, fougueuse, battante, libre dans sa façon de courir? Elle a gagné l’Ultra Trail du Mont-Blanc entre autres (et super bien classée au général). Savez-vous ce qu’elle a dit? Qu’elle aime gagner. Sacrilège!
Mais «pire» encore, elle a dit que les performances féminines ne sont pas évaluées à leur juste valeur. Et qu’elle ne retournerait plus à l’UTMB tant que le top 10 des femmes ne sera pas mis aussi en valeur que celui des hommes… Je l’aime!
Comme j’aime aussi de nombreuses Québécoises qui rugissent sur les parcours. Qui ont du feu en elles… qui sont le feu! Qui se fâchent de n’avoir pu faire juste un peu plus, un peu mieux, vaincre, enfin, whaouuuu! Je vous en présenterai dans un autre billet.
Car oui oui madame monsieur, encore aujourd’hui, on est beaucoup plus à l’aise avec une fille contente de «s’être remise en forme», de «revenir d’une grossesse ou de kilos en trop», de «pouvoir se retrouver à travers la course», etc. Tout ça est mieux reçu… et même commandité! Souris et cours joyeuse dans un temps médian qui ne froisse personne.
Alors que pour un homme, se dire fier de sa performance ou encore déçu d’avoir couru sous sa vitesse cible malgré un classement dans le top 10, ça passe mieux… et même auprès de nombreuses coureuses! Fou non?
Bon, revenons à nos moutons. D’ailleurs, il y a beaucoup de moutons en Islande. Et de chevaux aussi.
Alors, je vous raconte ou pas ce marathon de Reykjavik?
Ok ok, je n’ai pas fait de PB à Reykjavik, mais regardez bien ça contre quoi j’ai eu à me battre.
Euh, quoi? J’en entends murmurer «des excuses, des excuses»? Pfff, ce blogue est transparent je le répète. La preuve, il y a 2 semaines, lors de mon ultra, qu’est-ce que j’ai écrit? Que j’avais mangé du lion! Que j’avais des jambes de feu! Que tout était aligné pour une bonne performance. Genre de jour rêvé qui ne se commande pas.
Alors quand j’ai des jambes, je le dis.
Et quand j’en n’ai pas, je le dis aussi.
Deal?
Et pour ce marathon? Pas de jambes. Rien. Deux tubes vides. Voyez pourquoi:
Loupette malade quelques jours avant le départ, une semaine de petites nuits de 3-4 heures, JP malade, report de dates de départ, fille ne vient plus, chum hésite, chum se décide, avion, décalage, et? Surprise! Moi malade. Moi couchée dans un lit à Reykjavik, incapable d’aller faire mon habituel petit 4k de mise en jambe la veille tellement je suis cassée. L’énergie qui me restait fut gardée pour me rendre à l’expo.
Je disais donc, que ce marathon fut couru avec les obstacles du jour et du voyage. Mais le corps peut beaucoup plus qu’on le pense, vous le saviez non? (C’est quand même dommage, j’avais tellement de jambes la semaine d’avant!)
Alors sur la ligne de départ, j’ai cherché ma motivation du jour. À m’accrocher à un élément fort. Voyez par vous-même comme je suis sérieuse:
Pis… ben pas besoin de chercher si loin à quoi m’accrocher: je suis en Islande! Et je le voulais depuis longtemps. J’ai imaginé la carte du monde, vu cette île isolée du nord de l’Atlantique dans ma tête, moi là-bas, moi maintenant. Bon feeling.
Alors pas question que ça foire depuis le temps que je voulais ça! Go les jambes au mieux du possible! En fait, c’est le coeur et la tête qui les ont trainées.
Le marathon, version présentation officielle
-Météo: 13-14 degrés, ciel couvert, un peu chaud, mais tiguidou pour un 42k d’été. D’ailleurs, tout notre voyage a eu lieu entre 13 et 18 degrés, soit en plein la température moyenne annoncée là-bas pour la saison. (L’hiver est moins froid que chez nous en passant, alors l’Islande est accessible aux frileux!)
-Un salon des coureurs aussi important qu’à Ottawa, Montréal ou Toronto. Et un sac à surprises du coureur bien garni. Un superbe chandail… à tout le moins dans mes goûts. :)
Oh la coiffure toi…
-Départ: Un demi et un marathon qui partent en même temps, plus de 1000 coureurs au 42k et 2000 au demi. Un site de départ professionnel animé par Kathrine Switzer, la première femme non-invitée à courir le marathon de Boston en 1966 (nous y avons eu droit en 1972).
Bienvenue aux dames.
-Une très bonne ambiance et des spectateurs en masse sur la première moitié.
-…mais la solitude pour la très isolée 2e partie, autant en coureurs qu’en spectateurs. D’ailleurs, l’organisation l’évite soigneusement en photos. Sur Marathon-photos par exemple, 18/21 de mes photos ont été prises sur les 17 kilomètres partagés avec le demi populeux. Pas que ce soit grave, mais vaut mieux le savoir. Un coureur averti en vaut…
-Un marathon renommé pour être venteux. Vrai lors d’un segment de la 2e partie au bord de la mer, et le hasard nous l’a envoyé de face cette année, qui sait pour une autre… ainsi va le marathon. Mais en ville, pas de vent du tout. Yépi! Bref, pas nécessairement venteux le Marathon de Reykjavik.
Voici la 4e femme, une Suédoise. J’ai demandé à JP de prendre en photo autant de femmes devant moi qu’il pouvait. J’aime beaucoup les observer. Et ça fait du bien de ne pas toujours être sur les photos!
-Beaucoup de zigonnage je trouve, mais quand on découvre une ville, on ne regarde pas la dépense. :)
-De superbes paysages au bord de l’eau. Ça, y a pas à redire, c’est magique.
-Un marathon annoncé comme 60% plat et 40% ondulé. Et pas de dénivelé global négatif pour se faire un peu de jus, car c’est une boucle.
Pour un marathon couru en mode performance, on ressent bien toutes ces côtes, soit un peu plus de 200 mètres de dénivelé +, concentré sur 40% du parcours (car tout est dans la répartition du dénivelé…).
En tout cas, pas pire comme défi en vue d’un PB. Autre photo que Marathon-photos évite, les côtes!
Je ne dis pas que c’est le marathon du Mont-Blanc non plus là! Je dis simplement que pour faire un PB sur marathon, c’est un parcours qui n’est pas profitable, mais ça demeure possible, bien préparé (ou mieux que moi…).
Tsé, dans le genre de comparer des pommes avec des pommes, voici le gain (grosso modo) de quelques autres courses courues:
Séville? 33m de dénivelé + (Plat plat plat!)
Montréal? 79m de dénivelé +
Ottawa? 68m de dénivelé +
Toronto Goodlife? Le parcours le plus roulant couru de ma vie, au point d’aller faire un 5k tout de suite après! Surtout parce que je manquais d’expérience (2012) et que j’ai couru à ma vitesse cible sur plat alors que ce marathon «point à point» descend pas mal plus qu’il monte.
Bon enfin, les marathons sont uniques en soi, la météo qui vient avec eux aussi, mais c’est pour dire que ce marathon a une section qui vient solidement gruger ton énergie. Faut le savoir. Le PB demeure possible je le répète, mais avec un affutage et un mode PB avant la course. Mais je ne l’ai pas abordé de cette façon, par choix. (Un jour je vais être plus disciplinée avant un marathon, un jour…)
Note à moi-même: Commencer à refaire 2 fois le même parcours question de me donner une tite chance supplémentaire de meilleure performance…
Et comme j’avais laissé tomber l’objectif de performance optimale (ce qui ne veut pas dire non plus que je ne donne pas tout ce que je peux pendant la course), je n’avais plus trop regardé le parcours dans les dernières semaines. GULP. J’ai eu mes surprises quoi. Mais ahhhhhhhh que j’ai aimé mon marathon quand même!
Le départ: concentrée, heureuse… mais je ne suis pas sur cette photo alors ne cherchez pas. :)
Mon histoire, par temps de passage (les leurs pris sur le site)…
Km 10: 44’52. (Allure moyenne: 4’29/km) Stratégie? Tenir le rythme «pleine forme» sur le premier 10k, car annoncé plat. Tout va bien, je me sens capable même si je sens bien qu’il me coûte plus cher que d’habitude. Mais si je veux un chrono qui me plaît, je ne dois pas perdre de temps ici.
KM 6-7: J’écoute autour de moi des coureurs qui saluent ici et là leurs amis supporteurs, en diverses langues. Très international ce marathon.
Km 14: Pas de temps de passage ici, mais de mémoire, c’est là que j’ai senti que c’était déjà dur. Au tiers quoi. (3 X 14…)
KM 17: Et arriva la fourche crève-coeur. Vous savez, quand vous voyez et entendez que la fête est à droite, mais que vous, vous devez prendre à gauche? Remarquez que c’est peut-être une toute autre histoire pour les coureurs au temps médian, mais où j’en étais, j’allais être bien seule.
Km 21.1: 1h34’04 (Allure moyenne: 4’27) Merde au virus! Mais je l’ai trouvé pas mal plus loin que d’habitude ce tapis de mi-course. L’énergie est limitée. Je m’accroche à mon cardio qui lui, se porte très bien. C’est les jambes le problème… foutues jambes. Foutue fatigue. Je suis consciente que le 50k y est aussi pour quelque chose. Mais c’était un choix en toute connaissance de cause alors cours la grande!
Km 30: 2h14’41 (Allure moyenne: 4’29)
Km 37.2: 2h49’22 (Allure moyenne: 4’33) Du 35e au 40e environ, on est seul au bord de la mer et le vent est dur. Je perds un temps fou juste là.
km 40: Je ne sais pas ce qui se passe dans les 2 derniers kilomètres, mais je dépasse un nombre élevé d’hommes qui n’en peuvent plus. Certains marchent. Vrai qu’il est dur le dernier bout. Isolé, en fin de marathon, c’est dur. J’en invite un à ne plus réfléchir et juste me suivre… ce qu’il fait!
Mais j’ai moi-même peine à finir, je puise dans l’écho de la fête à l’arrivée pour maintenir ma vitesse.
Mes jambes sont lourdes comme je n’ai jamais vécu en course avant, 50k trail inclus. J’ai aussi à peine bu dans ce marathon, ça ne passait pas bien, 4 gorgées en tout. Est-ce que ça m’a nui? Mmmm, je ne peux rien affirmer. L’hydratation, fascinant sujet en proie à des analyses opposées.
Mais «j’entends» la ligne d’arrivée et j’arrive à accélérer pour le dernier 1500 mètres au moins. Et même un sprint final. On me présente au micro, je sens que je rougis, c’est d’même… :)
Chrono: 3h13’28
Classement: 7e femme/347 (70ème/1062)
Je suis pas mal fière de mon classement même si une des premières choses qu’on m’a dites est: «Tu n’as pas fait de podium.» :)
Mais ce n’est pas grave! Ça sort de l’ordinaire d’avoir son nom entouré de coureuses de Finlande, Estonie, Suède, USA, Hollande, etc. Devant moi, d’anciennes pros dont une dans la cinquantaine… bravo!
Ce qui fait que je n’ai même pas de podium de catégorie non plus. (Ok oui oui, dans les 40-49 peut-être, mais ça ne compte pas pour moi quand des femmes d’une catégorie plus âgée me battent, logique non?)
Parlant de femmes beaucoup plus fortes que moi, la gagnante, une jeune élite estonienne (et son fan club) qui venait de prendre la fourche crève-coeur.
Et pis moi, dans le dernier 100 mètres.
Et après la ligne d’arrivée où je me dis: «Wow, je l’ai fait malgré tout.»
D’ailleurs mon supporteur étoile (que ferais-je sans lui… merci JP!) m’a dit que je souriais ridiculement ainsi pas mal partout où il m’a vue. (Bon, il ne me l’a peut-être pas dit comme ça… ;))
À vrai dire, je ne m’en suis pas rendu compte. Ça doit être parce que j’étais vraiment très heureuse d’être là, car le corps lui, s’entêtait un peu.
On m’a d’ailleurs demandé sur Facebook où je trouve cette énergie (excluant l’entraînement). Je pense (et c’est une réponse bien personnelle) que je puise mes meilleures ressources dans mon enthousiasme.
J’aime toujours courir. Je m’accroche à ma passion. J’essaie de me donner et de profiter du moment.
Je lis souvent d’autres coureurs à propos de leur entraînement, et parfois, je lis qu’ils doivent «passer au travers», que la sortie «leur paraît moins longue» de telle ou telle façon. C’est un discours intérieur que je ne vis pas.
J’aime être en train de courir. Pour ce que ça m’apporte «pendant». Je ne suis jamais autant dans le moment présent que lorsque je cours.
Et pendant le marathon là-bas, j’ai vraiment tenté de donner le meilleur de moi, ce jours-là, tout en savourant le moment.
Quelques photos en guise de conclusion…
En Islande, il y en a vraiment pour tous les goûts. C’est un voyage à faire autant en famille, en amoureux, en solo, sportif, actif, contemplatif, gourmand.
Et il y de l’humour dans ce pays, un peu partout, écrit sur les murs, sur les affiches de ville, à l’aéroport, dans les rues, partout. Et même sur le bord de l’autoroute…
JP et notre balade sur les roches volcaniques.
Oui, me suis amusée avec les geysers. Il y a aussi la vidéo si jamais…
Le bleu.
En retournant à notre appart après le marathon. Il faut une bonne mémoire des mots.
Et quoi encore? Ah oui, le plus grand festival d’Islande a lieu le soir du marathon. Tsé, quand le plaisir t’appelle de partout? Tout le pays est là, dans les rues de la capitale (le 2/3 de la population islandaise y habite déjà…).
Ahhh des tonnes de beaux souvenirs…
Pour mon marathon de Séville, j’avais détaillé un billet avec plusieurs suggestions en tant que touriste en vue du parfait marathon, avant et pendant. Mais ils sont très longs à monter ces billets. Alors cette fois, j’offre plutôt de me contacter si jamais vous voulez quelques suggestions, autant pour un voyage en Islande que pour le marathon de Reykjavik comme tel.
Autrement dit, si je peux vous aider d’une façon ou d’une autre à améliorer votre «réussite» à l’un ou l’autre, n’hésitez pas, ça me fera plaisir!
Beau voyage! Un mariage unique qui a su combiné nature et performance. Tes images d’icebergs, de geysers, de source chaude de rue au nom imprononçable et une course mémorable! Et qu’est-ce qu’on mange en Islande… je n’ai pas vu, dans aucune de tes photos de MacDonals, ni de Wallmart… Comme c’est rafraîchissant.
Que tu ais su conserver un chrono de 4min33 avec le vent en pleine tronche relève simplement de l’exploit (j’haïs le vent te l’ai-je déjà dit?????)
BRAVO!
Ouiii beau!
Et vrai, l’Islande n’est pas (encore?) défigurée par les divers chaînes de resto-gras. Exception, Subway, j’étais un peu déçue d’ailleurs en le voyant. Mais sinon, pas de cela, même dans les arrêtes routiers (sauf peut-être un).
Le vent n’a dérangé que sur quelques kilomètres pas plus! On a été chanceux, quasi pas de vent loin de la mer. Mais vrai que ça m’a coûté 20 secondes/km dans la section venteuse. Faut dire qu’elle est sur la fin, alors est-ce un peu aussi ça en soi qui m’a ralentie? Certainement les deux. :)
Merci Isa!
Génial ! Bravo pour ta performance.
Et je sais que c’est mal la jalousie, mais oh que j’aurais aimé être à ta place en Islande.
Les paysages me font toujours capoter ! C’est vraiment à voir et la température me semble parfaite pour moi et pour voyager (moins froid en hiver et moins chaud en été!)
À qui le dis-tu, j’attends la vente des billets pour la nouvelle liaison directe Montréal-Reykjavik annoncée pour 2016 (Icelandair), 4 vols par semaine! Ça pourrait te servir à ton tour. :)
Et 5h de vol seulement pour avoir droit à tout cela (et juste 4h de décalage horaire). :D
Merci JFM!
Je viens de retourner voir tes photos, ,quel bel endroit.
Ça va finir par me coûter cher ! les enfants sont mieux d’être gentils !
Au pire tu les menaceras d’aller les conduire dans une famille de Trolls. (La légende est bien vivante là-bas.) ;)
Wow, fantastique. Merci de nous faire cadeau de si belles images. Un pays magnifique. Belle chevelure à l’expo marathon. Super pour tes bonnes performances enchaînées et pour le plaisir que tu y prends.
J’espère pouvoir te lire encore longtemps.
Si tu me permets une question, c’est à quelle course que tu vises de battre ton PB?
Merci bien. Et en fait, ce sont des images de mon simple cellulaire, mais fallait voir les photographes du monde entier là-bas et leur matériel. Du fun pour eux à plus finir. :)
Sinon, je vais viser un PB quand je vais arrêter d’improviser mes sorties au jour le jour et être plus structurée dans ma progression. Ouais, c’est ma faiblesse ça, m’imposer un cadre. Mais ça va le prendre si je veux me dépasser… Et j’ai improvisé tout l’été au gré de mon envie, souvent même en décidant de ma sortie… une fois commencée.
Mais cet automne, je vais sans doute m’imposer un genre de 6-8 semaines structuré et viser un PB. Mais faut que je finisse par commencer! :)
Dans la fraîcheur aussi, ça va aider. Voilà!
Merci Alex!
Ok, cool!
J’avais bien hâte de lire ton billet marathon/voyage en Islande. Bravo pour ton super chrono! C’est dans l’adversité qu’on se découvre vraiment.
Ton récit + les photos + les vidéos = ça donne juste le goût d’y retourner!
Mais t’as lu dans le commentaire ci-dessus, 4 vols directs par semaine à partir du printemps 2016! Plus rapide et ça aussi risque de coûter moins cher!
Merci Melly. J’ai du retard à rattraper sur ton blogue, mais je pense à toi… ça arrive vite ce jour M! :)
Oui oui, j’ai vu. C’est sûr que ça facilite les choses, un vol direct :) On aimerait bien y retourner, mais avec les enfants cette fois-ci.
Effectivement, Munich arrive dans 40 jours. Oh my! Ma préparation est tellement précipitée, mais je vais y arriver!
Je trouve tellement que c’est une belle destination pour une famille de gens actifs. :)
40 jours, ça conne compte à rebours. Ahhhh le premier marathon. Bien sûr que tu vas y arriver. :)
En tout cas sur ton vidéo du glaçon, on voit que tu n’es pas une sprinteuse ;-)
Sérieusement, bravo! Et quelles belles photos!
Ahahaha! Très drôle. Non en effet, moi pas être du tout sprinteuse. :)
Mais à ma défense, c’est au lendemain de mon marathon, j’ai les jambes finies pis la plage de sable noire (j’avais oublié de le mentionner, c’est bizarre du sable noir) est en pente. Pis je suis en jeans! Hé ho, 19’26 sur mon 5k l’an passé! :)
Ahhhh ouin, plus c’est long, mieux je gère. :)
Mais merci. En plus, c’est le genre de photos prises vite vite parce qu’on n’aime pas passer trop de temps là-dessus. Je le répète (et je l’ai dit plus haut), mais il y a des heures de plaisirs pour les amateurs de photos là-bas. :)
Tu es forte mentallement, car tourner à gauche quand il y a une fête à droite…moi chu pas capable…Faut croire que le coeur et la tête sont aussi forts que les jambes des fois…
2 contre 1, ça augure toujours mieux en tout cas. :)
Et toi, ton commentaire me fait penser que ça te prendrait la motivation gonflable en bout de piste qu’il y avait au demi de Dublin:
http://pascaleberthiaume.com/wp-content/uploads/2014/07/21k-dublin-biere.jpg
:)
Ouf, j’ai eu chaud quand j’ai entendu le mot gonflable
en bout de piste……..mais la photo me rassure
Ahahah, nono!
Encore bravo pour cette super course. Je sais, j’arrête pas de te le dire mais bon, je me tanne pas
1- bon chrono
2- bon choix de parcours
3- maudit beau pays!
Il aurait fallu des dégustations de requin aux ravitos!
Et pas n’importe lequel, celui à l’amoniaque. ;)
Merci encore. Et 1-2-3… on y retourne! :)
Bonne journée à Rouyn! xx
BRAVO!!!! Et moi je n’avais jamais vraiment considéré ce pays comme destination et là c’est fait!! MERCI. :-))
C’est super à recevoir comme commentaire ça.
Takk (Merci en islandais)
Pascale, quelle belle description de voyage et de marathon! Poétique, intrigante et humoristique, ça se lit comme un roman! Il y a aussi le côté engagé dans le féminisme positif qui replace les choses à la bonne place. Récit naturel et vrai, sans fausse modestie, on connait beaucoup mieux l’Islande à sa lecture.
Côté technique, je suis un peu perdue car je connais très peu cette discipline finalement. Te dire que je ne sais même pas ce que veut dire PB, (à part tes initiales!). Ma fierté vient aussi des résultats où sur 348 participants (qui semblent toutes féminines), je trouve 23 CAN mais seulement une seule en première page! Encore félicitation!
Merci pour ce doux commentaire!
1) PB, c’est l’expression anglo Personal Best. Mais ouais je sais, je devrais utiliser RP pour Record Perso… mais bon, c’était trop tentant avec le jeu de mots avec mes initiales.
2) C’est en effet ce que j’essaie de faire avec ce blogue, des récits vrais, branchés sur l’émotion du moment sans filtre. :)
3) Il n’y a malheureusement pas d’hommes en Islande. :( Hihi, ben non, j’ai mis le classement féminin parce qu’en course, les hommes et les femmes ne peuvent pas être mesurés un à l’autre, les hommes ayant de clairs avantages physiques. Alors parfois, visuellement, ressortir le classement féminin, ça replace les choses.
N’empêche, j’aime aussi regarder le classement général et le voici:
http://marathon.is/results/rm2015/RM15_MARAHe.pdf
Merci merci! :)
Personal Best
*Je capote* J’adore ton billet! De un j’ai le goût d’aller en Islande. J’ai lu l’article sur la compagnie islandaise et ses vols de Montréal. C’est dans les plans! *Je capote*
J’aime aussi tout ce que tu dis sur les femmes. Je ne suis pas bonne comme toi, mais moi aussi je ne sens pas la même réception face aux femmes coureuses qui aiment parler de vitesse, de dépassement, de podium, etc, etc! J’aime ça moi me dépasser. J’ai brisé le mur du 4h00 l’an passé et j’étais très fière de moi. Maintenant je veux couper encore des minutes et je rêve en secret (pas trop secret…) de briser un jour le 3h30! Et tu en parles positivement comme le dit Michèle Lalande ci-haut. J’adhère à ton besoin de le dire haut et fort. Les héros à la course sont souvent des hommes alors que les performances de femmes se valent en fonction des possibilités physiques. J’aime entendre parler comme tu le fais de course dans cet esprit. J’étais très compétitive plus jeune et j’ai perdu un peu de ça avec le temps et je veux le retrouver et me botter les f******.
Merci et un gros bravo pour ton marathon et ton voyage aussi!
Merci pour ton commentaire Cat! Je te réponds en 3 temps:
1) Je pense qu’on se comprends bien sur la différence de perception des femmes VS des hommes compétitifs en course. Et je ne le répéterai jamais assez: ça vient souvent des femmes envers les femmes. :/
2) Lâche-moi le «je suis pas bonne comme toi», d’ac? :) Je le dis et le redis souvent, s’entraîner pour la performance, c’est une façon d’aborder une course. Tu le dis toi-même, tu avais l’objectif de briser le 4h et tu y es parvenue (bravo). Tu as donc abordé, calculé, visé, en tout cas, tu as travaillé en ce sens-là.
Cela dit, je n’ai rien contre les coureurs qui n’accordent pas d’importance au chrono et souhaitent simplement faire telle ou telle distance. C’est bien correct aussi. Le seul hic, et je le dis en clin d’oeil, ce sont ceux qui d’un côté, lève un peu le nez sur ceux qui parlent de performance, mais qui, le jour où ils sont heureux de leur chrono, hop, ils en parlent et ça devient justifié d’en parler. ;)
3) Continue de rêver comme ça et d’être aussi enthousiaste face à ta progression, ça donne des ailes. ;)
Et merci pour les bons mots sur mes écrits, ça me fait bien plaisir. :D
Magnifique, bravo ! Toujours aussi pleine d’enthousiasme, toujours autant de plaisir :) Et puis tu es fière de toi mais tu ne te ménages pas non plus : tu parles de tes moments plus difficiles aussi, tu es très honnête ! Tu as bien de quoi être fière, cela dit :) Merci pour ce beau récit, et encore bravo ! Tu es très forte !
Toujours fidèle au poste toi pour me féliciter. BISES. :)
Mais je profite de ton commentaire pour te dire que justement pas plus tard que la semaine passée, je me disais: Ben voyons! Qu’est-ce qui arrive avec Valcox? Comment va la vie, la saison de course? En forme?
Oh la la mais oh la la !! On se suivait sur Dailymile (Sandrunning – je n’y suis plus depuis plus de 2 ans) mais je ne connaissais pas l’existence de ton blog. Je tombe dessus en passant chez Julien :-)
Quel chrono !! Et quelle détermination ! Courir en Islande, déjà ce doit être magnifique. De belles images et de beaux souvenirs en tête. Tes photos donnent envie en tout cas !
Et puis il y a ce chrono ! Je ne connais pas ta meilleure performance sur marathon mais quand je lis que sur ce parcours, tu franchis la ligne en 3h13’…je suis incroyablement impressionnée ! Bravo, bravo ! Je vais lire ton blog et rattraper le temps perdu :-)
Hihi! Bonjour Sandrine! Fait longtemps oui! Non seulement je me souviens très bien de la coureuse que tu es, mais aussi de la détermination que tu avais alors dans les courtes distances. Comment vas-tu? Tu continues en ce sens ou tu as aussi tenté le marathon depuis?
Bien contente d’avoir de tes nouvelles et un gros merci pour les bons mots sur mon blogue.
Coucou Pascale !
J’ai fait un marathon en 2011 (Nice-Cannes). Je devais ensuite faire celui de New-York en 2012, mais il a été annulé à la suite du passage de Sandy :( Depuis, pas de marathon. Mais des 10km, des semi, des cross, de la piste…bref, des trucs qui piquent les jambes !
Mais je reviens enfin sur marathon :-) J’ai gagné un dossard pour le marathon de Paris le 3 avril. Alors, je vais m’y atteler et espérer faire une belle performance et retrouver le plaisir que j’avais eu en 2011 pour ma première expérience !
J’ai parcouru ton blog et tes performances. C’est très beau ce que tu fais ! 3h12 sur marathon…ça me laisse tellement rêveuse ! :)
A très vite, je vais continuer à suivre tes aventures :-)